vous êtes ici : accueil > Droits et Garanties > Retraites

Vos outils
  • Diminuer la taille du texte
  • Agmenter la taille du texte
  • Envoyer le lien à un ami
  • Imprimer le texte

Retraites "Ce qui était mauvais en 2010 le reste en 2013

Retraites
 ??ric Aubin : "Ce qui était mauvais en 2010 le reste en 2013 "

dirigeant confédéral de la CGT en charge des retraites.

«  Nous avons été consultés par le ministère du Travail sur le “cahier des charges” du groupe d’experts récemment désignés pour préparer la prochaine réforme des retraites. Nous avons dit que nous ne nous sentirons pas liés au rapport que cette commission fournira. Pour nous, ce qui était mauvais en 2010 l’est toujours en 2013. L’approche démographique –repousser l’âge légal ou augmenter la durée de cotisation n’est pas envisageable. La question de la durée de cotisation pose celle de la situation de l’emploi et de ce que sont les carrières des salariés aujourd’hui. Si on augmente encore la durée de cotisation, cela signifie que la retraite demain sera à soixante-cinq ans, voire au-delà, alors que les seniors continuent d’être massivement au chômage. Nous mettons en avant la question du taux de remplacement (du salaire par la retraite) qui permet de maintenir, ou pas, le niveau de vie des retraités. Les chiffres avancés indiquant que le niveau vie des retraités serait équivalent à celui des actifs prennent en compte le patrimoine, or on sait qu’une majorité de patrimoine est détenue par une petite minorité de retraités. Nous demandons aussi à ce qu’on remette à plat les mesures des précédentes réformes ayant un impact considérable sur le niveau des pensions, et qui continuent de produire leurs effets : indexation des retraites sur les prix (et non plus sur les salaires), règle des vingt-cinq meilleures années, règle de l’augmentation de la durée de cotisation en lien avec l’espérance de vie… Il faut aussi reposer la question d’un dispositif reconnaissant la pénibilité et permettant un départ anticipé. Nous préconisons également une coordination entre les divers régimes de retraite, dont l’absence aujourd’hui fait, par exemple, que les polypensionnés sont lésés par rapport aux autres. Enfin, s’agissant du financement, il faut sortir de règles consistant à avoir des cotisations assises sur la masse salariale, et prendre en compte la part de la masse salariale dans la valeur ajoutée.  »

 ??ric Aubin

Article publié le 7 mars 2013.


Politique de confidentialité. Site réalisé en interne et propulsé par SPIP.