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Article du télégramme suppressions d’emplois

Lecture : 2 minutes.
Une vingtaine d’agents se sont réunis devant le bâtiment de la direction départementale des finances publiques, ce mardi, à Quimper. Tous dénoncent les suppressions de postes et les fermetures programmées des trésoreries.

Article Publié le 12 janvier 2021 à 12h22 sur le télégramme

À Quimper, ils refusent de voir disparaître les trésoreries du Finistère
« Dénoncer les restructurations en cours et tout mettre en œuvre pour arrêter le rouleau compresseur qui démolit notre administration ». Ce mardi matin, Éric Guerry (FO) a résumé en quelques mots le motif du rassemblement organisé devant le siège de la direction départementale des finances publiques, à Quimper. Un rassemblement auquel une vingtaine d’agents finistériens a participé, alors que se tenait sur place un comité technique.

Lors de cette réunion, « la suppression, en 2021, de 23 nouveaux emplois au niveau départemental », devait être évoquée, explique le syndicaliste, qui dénonce également « la suppression, à horizon 2023, de la quasi-totalité des trésoreries du Finistère ». « Ils ont déjà démarré en pleine covid. Et dès le premier trimestre, celles de Daoulas, Plabennec et Lesneven vont fermer (…). En septembre, ce sera Saint-Renan… ».

« L’accueil de proximité de plus en plus négligé »

Vingt-cinq trésoreries sont aujourd’hui positionnées sur le département. Elles emploient environ 500 agents. Des sites « de proximité », souvent situés « en milieu rural », qui disparaîtront demain au profit « de grands pôles » ou « d’internet », déplore Éric Guerry. « L’accueil de proximité est de plus en plus négligé, enchérit Stéphane Douet (Solidaires). Et au final, c’est l’usager qui va pâtir de cette situation ». Ludovic Morin (CGT) (*) ne dit pas autre chose. Estimant par ailleurs que « les agents sont abandonnés et méprisés ».

Ce mardi matin, les trois hommes ont donc décidé de boycotter le comité technique. Affirmant que cette réorganisation territoriale était « un vrai plan social qui ne dit pas son nom ».

* La CFDT fait également partie du mouvement. Son représentant n’a pu être présent au rassemblement ce mardi.

Article publié le 14 janvier 2021.


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