vous êtes ici : accueil > Actualités > Inter professionnel

Vos outils
  • Diminuer la taille du texte
  • Agmenter la taille du texte
  • Envoyer le lien à un ami
  • Imprimer le texte
Document à télécharger

Solidarité avec les salariés d’Air France

Air France

Solidarité avec les salariés d’Air France
mardi 13 octobre 2015
Six salariés d’Air France après avoir été interpellés à leur domicile hier matin, sont déférés au parquet soupçonnés de « violence en réunion ».

De nombreux autres salariés sont aujourd’hui menacés de poursuites disciplinaires par la direction d’Air France.

La CGT exprime sa profonde indignation face à de tels procédés aussi violents et inquisiteurs pour ces travailleurs et leurs familles.

Et pourtant, des personnalités ont commis des délits bien plus graves en détournant des sommes colossales. Il y a deux poids, deux mesures quand il s’agit de salariés.

C’est profondément choquant et révélateur de l’autisme envers les salariés qui luttent pour préserver leur outil de travail, défendre leur emploi et leur entreprise.

C’est profondément choquant et révélateur du peu de considération pour les syndicats qui ne cessent d’agir pour l’emploi, les conditions de travail et le développement d’un transport aérien de qualité.

La CGT exige la levée des poursuites judiciaires et disciplinaires engagées contre les salariés incriminés.

La CGT affirme son total soutien aux salariés d’Air France confrontés au plan de licenciement de la direction et demande la reprise d’un véritable dialogue sur l’avenir d’Air France.

Nous invitons tous les syndicats de la CGT à exprimer leur soutien à l’ensemble des travailleurs qui luttent dans l’unité pour leur travail, l’emploi et l’avenir d’Air France et à participer très nombreux aux manifestations de soutien et solidarité, initiés par les syndicats de l’entreprise.

Montreuil le 13 octobre 2015

Air France

Communiqué commun
mardi 13 octobre 2015
Communiqué commun de la CGT, de la Fédération CGT des Transports et du syndicat CGT UGICT-CGT Air France

Il faut que ça fasse mal. Très mal.Il faut que dans l’esprit de tous les travailleurs,on martèle qu’il est désormais interdit en France d’avoir une réaction, même si elle est viscérale, incontrôlée, in­contrôlable face à la menace et la violence de la perte de son emploi.Un travail de fond s’opère sur la banalisation des plans sociaux et sur les corps intermédiaires, particulièrement dans le vi­seur : les syndicats.

Six de nos collègues, salariés Air France, viennent d’être interpelés ce matin à l’aurore. Ils feront la une des journaux tels de véritables ennemis publics. Ils voudront les sacrifier sous l’injonction du Premier Ministre, faisant de la répression militante et syn­dicale son nouveau cheval de bataille.

Ces manœuvres ne nous détourneront pas de notre objectif principal : aucun licenciement à Air France !

Sous son impulsion, le gouvernement soit disant de " gauche " oublie définitivement la courbe du chômage et va même jusqu’à l’encourager en va­lidant les 2900 suppressions d’emplois ainsi que plus de 5000 qui suivront si nous laissons faire.

Si ces incidents n’avaient pas eu lieu, qui parlerait de la situation du transport aérien français, de notre entreprise qui navigue à vue ?
Si ces incidents n’avaient pas eu lieu, qui parlerait de ces milliers d’emplois détruits ?

Une véritable chaîne de solidarités s’est créée au­ tour de notre lutte contre les licenciements et le maintien de l’emploi, car ce que nous subissons
à Air France est malheureusement le quotidien de milliers de salariés : casse de l’outil de travail, répression, discrimination, chantage à l’emploi...

La journée interprofessionnelle du 8 octobre l’a d’ailleurs démontrée, de nombreux témoignages de sympathie de fraternité nous ont été transmis et manifestés.
La chemise est devenue le symbole de cette lutte. Le combat mené depuis plusieurs semaines, à travers les intersyndicales, au sein des instances supposées de dialogue social, même lors de rencontres avec les pouvoirs publics, et particu­lièrement sur le terrain avec les salariés, éclate au grand jour.

Notre lutte doit se métamorphoser en symbole national permettant enfin de créer de véritables alternatives aux politiques d’austérité et pour le renforcement du service public aérien.

Une récente étude évoquée dans le point.fr expose les travaux scientifiques de l’ "International Archives of Occupational and Environmental Health , et nous apprend que le chômage tue 14 000 français par an dans l’indifférence la plus totale. Qu’en pense le gouvernement ? L’histoire récente de France Telecom devrait pourtant nous alerter. En tout état de cause, nous refusons d’être transformés en "Air France Telecom" !
ci joint communiqué de presse intersyndical Air France

Ce lundi 12 octobre 2015, six salariés d’Air France ont été arrêtés à leur domicile comme de vulgaires trafiquants de drogue par les policiers de la police de l’air et des frontières (PAF). Ces six salariés, pour plusieurs d’entre eux syndiqués, sont poursuivis pour des « violences volontaires en réunion » et d’ « entrave au déroulement d’un comité d’entreprise », des faits commis le 5 octobre dernier et passibles de cinq ans de prison. Ils ont été placés en garde à vue à Roissy (77).

De quoi seraient-ils coupables ? D’avoir laissé exploser leur colère parce que leur vie et celle de leur famille est en danger ? D’avoir dit non aux 2 900 licenciements secs annoncés par la Direction ?

Serions-nous revenus au temps de la répression anti-ouvrière la plus noire ?

Ne laissons pas faire !

Protégeons les 6 d’Air France !
Signez et faites signer la pétition pour :

 Libération immédiate des 6 d’Air France !
 Halte aux poursuites, aucune sanction !
Signez la pétition en ligne
https://www.change.org/p/premier-ministre-p%C3%A9tition-lib%C3%A9ration-des-6-d-air-france-halte-aux-poursuites?recruiter=false&utm_source=share_petition&utm_medium=email&utm_campaign=share_email_responsive
Cette pétition sera remise à Manuel Valls, Premier ministre

Transmettez vos signatures de soutien par
 courrier postal : CGT-Archives 56, rue des Francs-Bourgeois 75003 Paris
 fax : 01 40 27 63 66
 courriel : cgt.archives@culture.gouv.fr

Article publié le 14 octobre 2015.


Politique de confidentialité. Site réalisé en interne et propulsé par SPIP.