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Centres des Finances Publiques dégradés par les agriculteurs : droit d’alerte des agents !

Centres des Finances Publiques dégradés par les agriculteurs : droit d’alerte des agents !

À Saint-Lô, les agents des finances Publiques ont souhaité exercer leur droit d’alerte suite aux dégradations perpétrées par les agriculteurs en colère.

Nos ministres, Michel Sapin, ministre des Finances et des comptes publics, et Christian Eckert, secrétaire d’Etat au Budget, « avaient apporté leur total soutien aux cadres et agents de la Direction générale des Finances publiques » après l’incendie volontaire du centre des finances publiques de Morlaix.

Aujourd’hui encore dans ses voeux Christian Eckert se dit conscient de nos efforts, des tensions avec les usagers mais que nous sommes le réceptacle "du rapport des français à l’Etat et à l’Impôt, les artisans du consentement à l’impôt" .

Nous avons pu constater l’indigence des mesures prises face aux attentats de "Charlie" et du 13 novembre 2015.

C’est pourquoi face à des comportements violents et incontrôlés des agriculteurs en colère, il nous appartient au cas par cas d’exiger la fermeture des locaux au public par droit d’alerte et de retrait s’il le faut.

Nous ne laisserons pas les agents de la DGFIP devenir les boucs émissaires des usagers et d’exploitants agricoles excédés par la politique du gouvernement.

Selon l’AFP Le président de la FNSEA Xavier Beulin a affirmé ce matin qu’il ne demandait pas aux agriculteurs, "qui perdent 6.000 euros par semaine", de "rentrer chez eux", alors que de nombreuses manifestations continuent de se dérouler en France.

Le préfet de la région Bretagne a chiffré lundi à 4 millions d’euros les dégâts causés par les éleveurs en colère.

Le ministre de l’Agriculture Stéphane Le Foll avait annoncé une rallonge budgétaire de 125 millions d’euros aux 700 déjà accordés cet été dans le cadre d’un plan de soutien à l’élevage bovin, porcin et laitier, sans calmer la colère des agriculteurs.
Les producteurs dénoncent les conditions d’exercice de leur métier et réclament des mesures plus structurelles, comme l’étiquetage de la provenance de la viande, notamment pour les produits transformés, et l’arrêt des distorsions de concurrence à l’échelle européenne.

Les agriculteurs en colère changent de tactique. Ils lancent aujourd’hui de l’opération « Campagne en feu » aux quatre coins de la France : « Mardi 2 février, la paille brûlera sur les ronds-points » etc...

Nous tenons à rappeler les agissements des légumiers en colère qui avaient mis le feu au centre des finances publiques de Molaix.
"Outre les légumes invendus, des palettes et des pneus, ils avaient déversé du fumier. Cassant portes et fenêtres, ils avaient alors incendié ce long bâtiment récent de deux étages, qui a été était complètement détruit par le feu" avait constaté l’AFP.

Des menaces de mort avaient même étaient proférées à l’encontre de collègues.

Malgré les annonces de poursuites du premier ministre et du Ministre de l’intérieur : « Ceux qui encouragent ou légitiment les violences par ce genre de déclarations font preuve d’une irresponsabilité totale, Les auteurs de ces actes indignes seront recherchés, et poursuivis par la justice afin que le droit passe. » aucune suite n’a été donnée et les mesures de protection des sites comme des collègues ne semblent pas être la priorité du gouvernement.
Ceci malgré les provocations du président de la FDSEA du Finistère, Thierry Merret qui « avait tiré un coup de chapeau à ceux qui ont osé faire ce qu’ils ont fait ». « Il faut relativiser, il n’y a pas eu mort d’homme, c’est une forme de témoignage pour dire :
"Ecoutez nous", avait-t-il ajouté. Au-delà des légumes, c’est la mort des chefs d’entreprise ».

Nos ministres, Michel Sapin, ministre des Finances et des comptes publics, et Christian Eckert, secrétaire d’Etat au Budget, « avaient apporté leur total soutien aux cadres et agents de la Direction générale des Finances publiques » après l’incendie volontaire du centre des finances publiques de Morlaix.

Nous avons tous à l’esprit la violence faite aux salariés et à leur représentants sur cette même période dont le paroxysme est la condamnation à des peines de prison ferme de camarades de GOODYEAR !

Le 4 février partout en France nous manifesterons pour leur relaxe !

Deux poids deux mesures !

Article publié le 3 février 2016.


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