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UL CGT. Sandrine Allain, secrétaire générale
UL CGT. Sandrine Allain, secrétaire générale article du Télégramme
Publié le 13 mai 2017
Thierry Charpentier
image : http://www.letelegramme.fr/images/2017/05/13/yvon-coat-passe-le-temoin-de-sandrine-allain-a-la-tete-de_3424967_449x330p.jpg?v=1
Yvon Coat passe le témoin de Sandrine Allain à la tête de l’Union locale CGT. Le syndicat a progressé en représentativité dans le Finistère, contrairement au national.
Yvon Coat passe le témoin de Sandrine Allain à la tête de l’Union locale CGT. Le syndicat a progressé en représentativité dans le Finistère, contrairement au national.
À l’issue du congrès de l’union locale CGT, qui a réuni 80 délégués du territoire de Quimper (*), hier, à Plogonnec, Sandrine Allain a été élue secrétaire générale. Elle succède à Yvon Coat, qui a exercé ce mandat de 2015 à 2017.
Le combat pour le maintien des services publics
C’est la deuxième fois que l’Union locale nomme une femme à sa tête. La première fut l’emblématique Jacqueline Le Louët, ancienne résistante, qui resta secrétaire générale de 1969 à 1981. Pour la période qui s’ouvre, les défis ne vont pas manquer pour Sandrine Allain, Quimpéroise de 39 ans, employée dans les finances publiques, syndiquée CGT depuis 2006 et membre de la commission exécutive depuis le congrès de 2015. Il y a évidemment les combats locaux à poursuivre, comme le maintien des services publics locaux, La Poste en premier lieu, à Ergué-Gabéric et Pluguffan notamment.
Un collectif « Services publics » va d’ailleurs se former au niveau de l’Union départementale et « des actions sont en cours de réflexion », expliquent les militants. Autre sujet majeur pour le syndicat, la réouverture, avant la fin de l’année, de la ligne de la ligne ferroviaire Quimper-Landerneau. « La CGT a eu un grand rôle dans son maintien », rappelle Yvon Coat.
« On ne restera pas sans réagir »
Mais ce qui préoccupe par-dessus tous les militants, ce sont les annonces à venir du président de la République, et notamment la loi travail 2. « Nous sommes contre ces lois régressives. Elles peuvent réduire le chômage, mais avec quelles garanties pour les salariés ? Pour faire plus de précarité comme en Allemagne ? On ne peut pas être d’accord avec ça », appuient-ils en rappelant que la CGT porte notamment la revendication de la semaine de 32 heures. Pour l’heure, ils attendent les résultats des législatives, « mais si Macron applique son programme, on ne restera pas sans réagir », préviennent-ils. (*) Le territoire de l’UL CGT, qui compte 2.500 adhérents, comprend le Pays glazik, le Pays de Fouesnant, Châteaulin, la Presqu’île de Crozon et Quimper.
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Article publié le 2 juin 2017.