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LE 15 MARS Retraités TOUS DANS L’ACTION A l’appel des neuf organisations

En pièces jointes, tract de l’UCR « LA SECU, UNE CONQUÊTE D’ENVERGURE »

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LE 15 MARS Retraités TOUS DANS L’ACTION A l’appel des neuf organisations

Cette année sera-t-elle seulement celle de la mise en œuvre de la politique de notre nouveau monarque, E. Macron ? Ou celle de la mobilisation pour s’opposer aux reculs sociaux, porter nos propositions et gagner !

Pas de doute sur cette politique, une politique prenant à ceux qui ont peu, pour donner à ceux qui n’ont rien, et surtout à ceux qui en déjà beaucoup.

Du projet Macron, ultralibéral, antisocial visant à refondre profondément notre modèle de société, répondant par l’individualisation aux besoins de solidarité, par la précarité à la nécessité d’emplois stables, par l’appauvrissement à la nécessaire augmentation des salaires et des pensions, nous n’en voulons pas !

Le gouvernement Macron multiplie les attaques contre les salariés, la jeunesse, les retraités alors que les profits n’ont jamais été aussi élevés.

Dès les premiers jours de janvier, plus de 60% des retraités ont subi l’augmentation de la CSG (de 6.6 % à 8,3 %, soit une augmentation de 25 %) au prétexte fallacieux de l’augmentation du pouvoir d’achat des actifs, provoquant une baisse nette des pensions de plusieurs centaines d’euros par an.

Selon le gouvernement, il s’agit, soi-disant, d’un « effort pour les jeunes générations ». Mais quelles contreparties pour les actifs ?

 la cotisation d’assurance maladie, part « salarié » de 0,75%, est supprimée,

 la cotisation d’assurance chômage, part « salarié », passe de 2,40% à 0,95%, soit une baisse de 1,45 point. Ce prélèvement de 0,95% sera supprimé le 1er octobre 2018.

Ainsi le 1er octobre 2018, les cotisations salariales d’assurance maladie et d’assurance chômage seront entièrement supprimées. Cela augmentera certes le salaire de 132 euros par an en 2018 pour un salarié payé au SMIC, mais se traduira par une hausse équivalente du revenu net imposable ce qui pourrait avoir des conséquences sur les diverses prestations ou exonérations dont peuvent bénéficier certains salariés.

Cette nouvelle baisse des pensions s’ajoute à une liste déjà longue de réductions du pouvoir d’achat des retraités : la CASA de 0,3 %, suppression de la ½ part pour les personnes vivant seules ayant élevé au moins un enfant, la fiscalisation de la majoration familiale et le blocage des pensions pendant 4 ans.

Aucune augmentation des pensions de base ne devrait intervenir en 2018 et les complémentaires sont bloquées pour très longtemps. Le 1er janvier, arrivent les augmentations des complémentaires-santé, du gaz qui prend 6,9 %, du forfait hospitalier qui passe à 20 €, des taxes sur le carburant, etc. .

D’autres choix budgétaires sont possibles.

La suppression de l’ISF pour les patrimoines boursiers et la mise en place d’une taxation plafonnée à 30 % pour l’imposition des dividendes représentent 4,5 milliards d’euros de cadeaux faits aux plus fortunés.

Ensuite, le gouvernement met en avant le déficit budgétaire provoqué par lui-même avec de telles pertes fiscales pour imposer la rigueur et l’austérité au reste de la population. C’est dans ce cadre qu’intervient la hausse de la CSG.

En France, les 39 milliardaires en € ont vu leur fortune grimper de 21 % au cours de cette seule année 2017, atteignant, au total, 245 milliards. Sur les vingt dernières années, les dix plus grandes fortunes françaises ont augmenté de 950 % ; bien loin des 35 % d’inflation dans la même période.

Le 28 septembre 2017, à l’appel des neuf organisations de retraité-es, des manifestations organisées dans tous les départements ont rassemblé plus de 80 000 personnes. Il s’agissait de mettre en garde contre l’augmentation de la CSG. Malgré nos protestations, il s’est trouvé une majorité parlementaire pour suivre les projets du gouvernement. Désormais, la Loi de Finances pour 2018 et la Loi de Financement de la Sécurité Sociale pour 2018 sont votées. Elles organisent les cadeaux fiscaux à l’égard d’une minorité et les mesures de rigueur à l’égard du plus grand nombre, dont les personnes retraitées.

Dans toute le France, en manifestant le 15 mars, nous montrerons au gouvernement notre refus total de tels choix budgétaires et notre exigence d’autres solutions plus justes.

La CE de l’UFR Finances CGT

Les retraitées et les retraités ne sont pas des privilégiés !

Non à la hausse de la CSG

Non à la baisse des pensions

LE 15 MARS 2018

Journée nationale d’actions

A l’appel des neuf organisations

Article publié le 15 mars 2018.


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