vous êtes ici : accueil > Actualités > general

Vos outils
  • Diminuer la taille du texte
  • Agmenter la taille du texte
  • Envoyer le lien à un ami
  • Imprimer le texte

Une taxe ambitieuse sur les transactions financières C’est maintenant !

Une taxe ambitieuse sur les transactions financières

C’est maintenant !
lundi 8 décembre 2014
La CGT soutient résolument la campagne réunissant organisations syndicales (CGT, FSU, Solidaires), associatives (parmi lesquelles Aides, Attac, Oxfam France, One et Coalition Plus, …), et politiques demandant au gouvernement français d’œuvrer pour la mise en œuvre d’une taxe sur les transactions financières (TTF) digne de ce nom en Europe.

Par son attitude frileuse et attentiste, le gouvernement de Manuel Valls et son ministre de l’Economie et des Finances Michel Sapin, risquent de tuer le projet de taxe européenne sur les transactions financières à l’ordre du jour de la réunion Ecofin du 9 décembre, réunion des ministres de l’Economie et des Finances de l’Union européenne.

La mise en œuvre, enfin, d’une telle taxe est cependant une absolue nécessité si l’on veut lutter contre l’une des causes de la crise. Fixer des règles, contraindre le secteur financier à les respecter, faisait d’ailleurs partie des promesses lancées lors du discours du Bourget par François Hollande alors candidat à présidence de la République.

Une taxe sur les transactions financières serait aussi et surtout un outil de redistribution des richesses et de lutte contre les injustices sociales et environnementales. Elle pourrait rapporter à la France, selon les estimations liées à la variabilité de l’assiette possible pour son calcul, entre 9,6 et 24,4 milliards d’euros par an.

Pourtant, dans la version sans ambition et au rabais présentée par Michel Sapin, la taxe ne serait en mesure de générer qu’une collecte limitée à 600 millions d’euros par an, à force de multiplier les exemptions. Elle ne toucherait pas par exemple, les produits les plus spéculatifs et les plus volatils échangés sur les marchés financiers, ce qui est un comble ! La France se situe très en deçà de l’Allemagne et de l’Autriche qui fixent à la taxe sur les transactions financière des objectifs plus audacieux.

Une vraie taxe sur les transactions financières, c’est tout de suite !

Montreuil, le 8 décembre 2014

Article publié le 9 décembre 2014.


Politique de confidentialité. Site réalisé en interne et propulsé par SPIP.